Le Messie Promis As
Une courte biographie de Hadrat Mirza Ghulam Ahmad –le Messie Promis et Imam Al-Mahdi | |||||
Hazrat Mirza Ghulam Ahmad Qadiani (1835-1908)
Origine de sa famille
En 1526, Babur, un Mogol de descendance persane, établit en Inde un gouvernement musulman. Il fut le fondateur de la grande dynastie mongole qui régna sur l’Inde jusqu’à la révolte de 1857.
Des nobles d’origine persane, venus avec Babur, s’établirent ainsi en Inde. Parmi eux, il y avait un certain Mirza Hadi Baig qui, accompagné de sa suite, s’établit à 100 kilomètres environ à l’est de Lahore, dans la plaine fertile du Pendjab. Cet endroit fut appelé « Islampour » par les immigrants. La famille, très loyale envers le gouvernement central, avait été récompensée généreusement par des dons de terre, de titres et de postes importants. Outre l’allocation de revenus provenant de plusieurs centaines de villages, l’Empereur l’avait aussi investi de pouvoir judiciaire. Le village fut alors connu sous le nom de « Islampour Qazi » (Islampour du Juge). Au cours des années, on finit par oublier le premier nom pour ne retenir que le deuxième, d’un usage quotidien. Bientôt, au lieu de Qazi, on le prononça Qadi et finalement Qadian, qui est le nom actuel.
Trois siècles plus tard, à la suite du déclin des Mogols, les provinces éloignées échappèrent au contrôle du gouvernement central et des seigneurs de guerre saisirent l’occasion pour s’emparer des biens de l’Empire et créer la terreur et le désordre dans la région. C’est pendant cette période qu’un groupe de Sikhs dirigé par Jessa Singh assiégea et pilla le village de Qadian et la famille fut ruinée. En1834-35, Ranjit Singh rendit Qadian et cinq autres villages à Mirza Ghulam Murtaza, le chef de famille. Le contrôle des Sikhs prit fin en 1849 avec l’annexion du Pendjab par les Britanniques.
La jeunesse de Mirza Ghulam Ahmad
Mirza Ghulam Ahmad est né le 13 Février 1835, dans la maison de Mirza Ghulam Murtaza. Il passa ses jeunes années à étudier les langues classiques et la littérature islamique. Son progrès de l’enfance à l’adolescence fut marqué par une dévotion intense à Dieu. Il poursuivit ses études religieuses avec beaucoup d’enthousiasme, passant la plupart de son temps dans la prière et la méditation. Sa dévotion et sa préférence pour les études théologiques au détriment des affaires courantes étaient un véritable souci pour son père. Ce dernier passait en effet une grande partie de son temps dans les tribunaux afin d’essayer de récupérer les biens de sa famille. De telles démarches demandaient beaucoup de temps et de persévérance et il espérait qu’Ahmad prendrait un jour la relève. Malheureusement pour lui, Mirza Ghulam Murtaza dû se rendre à l’évidence que son fils, Mirza Ghulam Ahmad n’était pas intéressé par les affaires de ce monde.
Mirza Ghulam Ahmad à Sialkot
Voyant la situation financière de la famille se détériorer par les procès successifs, le père d’Ahmad lui conseilla de travailler. En 1863, pour faire plaisir à son père, Ahmad accepta un poste au tribunal du district de Sialkot, une ancienne cité au bord de la vallée du Cachemire. À Sialkot, le terrain était particulièrement fertile pour les activités missionnaires évangéliques, et c’était probablement la volonté divine que le futur Messie devait y demeurer quelque temps, afin d’y être confronté aux activités et dogmes chrétiens. Ainsi, au cours d’entretiens et de discussions avec des membres du clergé il eu l’occasion de débattre et mettre en évidence les erreurs de leurs doctrines. Ses paroles pieuses et ses manières respectueuses et simples lui valurent l’amitié de plusieurs chrétiens, dont le Révérend Butler qui avait beaucoup de respect pour lui et appréciait ses visites et discussions amicales. Cependant, durant toute cette période Mirza Ghulam Ahmad continua de mener une vie de reclus consacrée à la prière.
Les chrétiens et les arya samajistes attaquent l’Islam.
Les nombreuses conversions de musulmans au christianisme alarmaient considérablement les leaders musulmans. Le clergé chrétien, poussé par ses succès et son zèle religieux, lança de virulentes attaques contre le Prophète Muhammad (p.s.s.l) et l’Islam. Les théologiens musulmans, ignorant les beautés de leur propre religion, ne purent présenter les arguments et apporter les réponses pour résister et combattre ces attaques. Ainsi, c’est dans l’ignorance la plus totale que les masses musulmanes embrassèrent le christianisme. L’Arya Samaj, une nouvelle branche de la religion hindoue, menait elle aussi une propagande très virulente contre l’Islam et son fondateur. Les musulmans étaient devenus la cible principale d’attaques incessantes venant de toutes les directions et leurs adversaires se réjouissaient de leur totale impuissance.
Mirza Ghulam Ahmad défend l’Islam
Ahmad était très affligé par l’état pitoyable des musulmans. Il considéra que son premier devoir était de défendre l’Islam contre les attaques de ces adversaires et il écrivit à cet effet plusieurs articles dans la presse. En 1864, il eut la vision grandiose d’une rencontre avec le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). Mirza Ghulam Ahmad vit qu’il tenait dans la main un livre qu’il avait lui-même écrit ; quand le Saint Prophète le lui prit, le livre se transforma en un fruit délicieux, qui fut ensuite coupé et distribué, il en sortait du miel en abondance.
En 1880, les musulmans purent se réjouir. Le rêve fut accompli quand Mirza Ghulam Ahmad écrivit son célèbre livre Barahin-i-Ahmadivya, qui rétablit définitivement la suprématie de l’Islam sur toutes les autres religions. Dans ce livre, qui restera jusqu’à la fin des temps un chef-d’œuvre incomparable, il y exposa les excellences du Saint Coran, la véracité du Prophète Muhammad (p.s.s.l) et les enseignements parfaits de l’Islam. Il offrit même une récompense à celui qui réfuterait ses arguments. Cette œuvre inégalable, conduisit même les musulmans de l’époque à déclarer que Mirza Ghulam Ahmad était le Réformateur de l’époque. Mohammad Hussain, un éminent leader musulman de Batala, félicita Mirza Ghulam Ahmad pour son travail magnifique en faisant un commentaire approfondi du livre. De nombreux autres dignitaires de l’Islam firent des commentaires excellents et rendirent hommage à l’auteur pour son admirable exposé sur l’Islam.
Le mariage de Mirza Ghulam Ahmad
À l’âge de seize ans, Ahmad épousa Mirza Jamiat Beg, la fille de son oncle maternel, et il eut d’elle deux fils. Malheureusement, poussée par ses parents, elle se joignit à ceux qui s’opposaient à son mari. À plusieurs reprises, Ahmad la mit en garde, mais ses conseils restèrent vains. Ahmad dû se séparer d’elle et par la suite épousa Nusrat Jehan Begum, la fille de Mir Nasir Nawab, qui appartenait à une noble famille de Delhi. Le mariage fut célébré dans une grande simplicité et la mariée s’adapta vite à son nouvel environnement. Ce lien sacré dura jusqu’à la fin et elle devint la mère d’une famille illustre.
La mort de son père
En 1876, Mirza Ghulam Ahmad se trouvait à Lahore lorsqu’il eut un rêve sur la mort de son père. Il se rendit immédiatement à Qadian et apprit que celui-ci avait la dysenterie. Le lendemain matin, Ahmad eut la révélation que son père décèderait après le coucher du soleil. La pensée de perdre bientôt son père le tourmentait et le peinait. Une autre pensée traversa son esprit préoccupé: avec la mort de son père, d’importantes sources de revenus cesseraient et la famille serait dépourvue de ressources. À ce moment précis, il eut cette révélation : « Dieu ne suffit-il pas à Son Serviteur ? » Ces mots réconfortants l’assurèrent que Dieu viendrait à son secours et qu’il devait mettre sa confiance exclusivement en Lui. Ghulam Murtaza mourut ce même jour, après le coucher du soleil, selon la révélation reçue par son fils.
Voyage à Houshiarpour
En janvier 1886, à la suite d’une révélation divine, Mirza Ghulam Ahmad se rendit à Houshiarpour, une petite ville du Pendjab. Trois de ses fidèles l’accompagnaient. Tandis qu’ils traversaient la rivière sur un vieux bateau, Mirza Ghulam Ahmad fit remarquer que la compagnie d’une personne sainte ressemblait à la traversée d’une rivière ; on peut atteindre l’autre rive sain et sauf mais on peut aussi se noyer en route et être à jamais perdu spirituellement.
Cette remarque prophétique fut accomplie lorsque Fateh Khan, l’un de ces trois compagnons, abandonna Mirza Ghulam Ahmad un peut plus tard et fut ainsi perdu spirituellement. À Houshiarpour, Ahmad entreprit de se retirer pour jeûner pendant quarante jours afin de se consacrer exclusivement à la prière. Il eut cette révélation : « Béni soit celui qui y est et bénis soient ceux qui sont dans les alentours. » Ahmad expliqua que la première partie de la révélation se référait à lui-même et que la deuxième se rapportait aux compagnons qui étaient présents à ce moment-là. Un fait assez surprenant : seul Fateh Khan, des trois, était alors absent. Pendant son séjour à Houshiarpour, il y eut une discussion entre Mirza Ghulam Ahmad et Murlidhar, un représentant local de l’Arya Samaj. Ce dernier avança des arguments puérils et s’écarta du vrai but de la discussion. À la fin, il quitta la réunion en s’avouant incompétent de poursuivre les débats.
Au cours de cette retraite spirituelle, Mirza Ghulam Ahmad reçut la révélation de la naissance d’un fils illustre qui possédera de nombreuses qualités et qui jouira du soutien de Dieu. Cette prophétie se réalisa en 1889 avec la naissance de ce fils.
Les miracles
Vers la fin de septembre 1886, Mirza Ghulam Ahmad publia « Surma Chashma-i-Arya ». Ce livre très important discute en détails de la nature et de la fonction des miracles. Finalement, Ahmad invita tous les Aryas Samajistes à venir débattre avec lui, en public, des mérites comparatifs des enseignements des Védas et du Coran. Il n’y eut personne pour relever ce défi.
La naissance d’un fils illustre
Ahmad reçu à maintes reprises la révélation divine de la naissance d’un fils illustre. Finalement, le 12 Janvier 1889 cette prophétie fut accomplie avec la naissance d’un enfant au nom béni de Mirza Bashir-ud-Din Mahmud Ahmad. Les nombreuses révélations indiquaient que ce fils serait le Muslih Maw‘ud (réformateur promis) dont le nom serait connu dans le monde entier. Il est clair que les prophéties ont été accomplies en la personne de Mirza Bashir-ud-Din Mahmud Ahmad (1889-1965), le deuxième calife du mouvement Ahmadiyya en Islam. C’est grâce à son zèle extraordinaire, ses efforts incessants et son énergie prodigieuse que la communauté musulmane Ahmadiyya a pu faire tant de progrès. Au cours des cinquante années de son califat, il a fait pas moins de six mille sermons et conférences sur l’Islam et l’Ahmadiyya. Sa connaissance profonde des principes et de la philosophie du Saint Coran fut mise en valeur par une expression sublime et des dons exceptionnels d’orateur dont Dieu l’avait si remarquablement pourvu. La façon dont il a dirigé et organisé la communauté est une preuve évidente du soutien divin. Son amour et son enthousiasme pour l’Islam l’ont aidé à ériger des mosquées dans de nombreux pays, où des missionnaires répandent les beautés de l’Islam et guident les nouveaux convertis. Ses œuvres littéraires, en particulier ses commentaires sur le Saint Coran resteront à jamais, dans les annales de l’Islam, comme des chefs-d’œuvre de recherches islamiques et de beauté spirituelle.
Serment d’allégeance spirituelle
En mars 1882 Dieu avait conféré à Mirza Ghulam Ahmad le titre de Réformateur, mais ce dernier hésitait à accepter de ses adhérents le serment de la bai‘ah – une promesse d’allégeance spirituelle. Ce n’est qu’en mars 1889, après en avoir reçu l’ordre divin, qu’il invita ses adeptes à se rendre à Loudhiana pour s’unir avec lui par le lien spirituel de bai‘ah (serment d’allégeance).
Mirza Ghulam Ahmad continua à dissiper les mauvaises interprétations concernant les enseignements de l’Islam, toujours prêt à défendre l’Islam contre les attaques hostiles des chrétiens et des hindous. Ainsi, pendant une brève période de sept ans, il a répondu seul à pas moins de 90,000 lettres, donné des entretiens à environ 60,000 personnes sans compter la préparation d’avis et des livres, les conférences publiques et les activités quotidiennes. Seul le secours divin l’aidait à servir l’Islam.
La seconde venue de Jésus Christ
En 1891, Ahmad publia trois livres : « Fateh Islam », « Tawdih Maram », et « Izala Awham ». Il se proclamma le Messie Promis et Mahdi de l’époque. Il expliqua que les prophéties à propos de la seconde venue du Christ ne devaient pas être interprétées dans un sens littéral et que Jésus ne descendrait pas en personne du ciel, tout comme le prophète Elie n’était pas descendu physiquement du ciel. Jésus a lui-même levé le voile sur l’interprétation des Écritures à propos de la « descente des cieux » et « seconde venue » d’un prophète.
« Car tous les prophètes et la loi ont prophétisé jusqu’à Jean ; et, si vous voulez le comprendre, c’est lui qui est l’Élie qui devait venir. » (Matthieu 11: 13,14). Puis les disciples lui posèrent cette question : « Pourquoi donc les scribes disent-ils qu’Élie doit venir premièrement ? » Il répondit : « II est vrai qu’Elie doit venir, et rétablir toutes choses. Mais je vous dis qu’Elie est déjà venu, qu’ils ne l’ont pas reconnu, et qu’ils l’ont traité comme ils ont voulu. De même le Fils de l’homme souffrira de leur part. » Les disciples comprirent alors qu’il leur parlait de Jean-Baptiste. (Matthieu 17 : 10-13).
En parlant de sa propre venue, Jésus avait dit à ses disciples : « Vous ne me verrez plus désormais, jusqu’à ce que vous disiez : “Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !” » (Matthieu 23 : 39).
Cela montre clairement que Jésus ne devait pas revenir en personne, mais qu’une autre personne viendra en son nom.
La déclaration d’être le Mahdi
Les musulmans attendaient la venue du Mahdi et toutes les prophéties indiquaient clairement qu’Ahmad était celui qu’ils espéraient depuis si longtemps. Pourtant, lorsqu’il déclara être le Messie Promis et Mahdi tant attendu, une vague d’opposition se souleva contre lui. Des livres incendiaires, des tracts moqueurs et des articles injurieux furent publiés par ses adversaires. Muhammad Hussain de Batala, qui avait auparavant déclaré qu’Ahmad était le champion indiscutable de l’Islam, cherchait maintenant à l’humilier et l’insulter. Les propres membres de sa famille s’opposèrent à lui et se joignirent au camp de ses adversaires : chrétiens, Arya Samajistes et musulmans, afin de plonger son nom pieux dans la disgrâce et le déshonneur. Cependant, Ahmad leur lança le défi de participer à une discussion publique et d’avancer des arguments contre sa déclaration.
La vision au sujet de la mission de Londres.
Dans son livre « lzala Awham », Mirza Ghulam Ahmad a décrit une vision qu’il avait eue et dans laquelle il faisait un sermon à Londres sur la véracité de la foi islamique. Il avait pris plusieurs oiseaux au plumage blanc, ressemblant à des perdreaux, qui se tenaient sur de petits arbres. Ahmad expliqua que ses écrits seraient publiés en anglais et qu’ainsi des personnes justes parmi les européens accepteront la vérité.
Mirza Bashir-ud-Din Mahmud Ahmad, le second successeur (calife) de Mirza Ghulam Ahmad, fut invité en 1924 à prendre part à la conférence mondiale sur la religion, pour y faire un discours sur L’Islam. À cette occasion, il posa la première pierre de la première mosquée de Londres. Depuis, les missionnaires Ahmadis ont prêché l’Islam aux Anglais et par la grâce divine, beaucoup ont embrassé cette foi.
La conférence annuelle
Le 27 décembre 1891, Ahmad invita ses adhérents à participer à la première conférence de Qadian. L’objectif était non seulement de renforcer la foi et la conviction des participants mais aussi de leur donner la possibilité d’acquérir et d’augmenter leur connaissance religieuse. Environ 75 membres participèrent à cette conférence. En réalisant les bénéfices spirituels et l’enrichissement des connaissances de ses fidèles, Ahmad décida d’en faire un événement annuel. Au cours des années, le nombre des participants à cette conférence annuelle a considérablement augmenté et de nos jours elle est organisée dans de nombreux de pays.
Briser la croix
Une célèbre prophétie du Saint Prophète Muhammad (p.s.s.l), annonçait que Jésus, briserait la croix. Cette prophétie s’est accomplie lorsque qu’Ahmad démontra que Jésus avait échappé à la mort après la crucifixion. Ce fut un coup fatal porté au christianisme qui repose sur la croyance de la mort du fils de Dieu sur la croix et de sa résurrection. Cette simple révélation a des répercutions considérables. Si Jésus n’est pas mort sur la croix et n’a pas été ressuscité, la foi chrétienne n’a plus aucun sens, comme d’ailleurs Paul lui-même l’a admit.
Débat avec les défenseurs de la croix
Les chrétiens de cette époque se rendirent vite compte du danger posé par cette révélation et commencèrent aussitôt une campagne d’opposition et de désinformation. Un grand débat fut organisé. Dr Henry Martin Clark et son assistant Abdullah Atham représenteraient la foi chrétienne et défendraient la croix. La rencontre dura 15 jours. Au cours des discussions, Mirza Ghulam Ahmad eut la révélation qu’Atham, qui mentait délibérément et avait abandonné le vrai Dieu pour faire d’un simple mortel un Dieu, serait jeté dans un tourment pendant 15 mois, chaque mois correspondant à chaque jour du débat. Mirza Ghulam Ahmad prévint Atham que Dieu allait l’humilier et le punir s’il ne retournait pas à la vérité. Pendant la réunion, il demanda aux adversaires chrétiens s’ils accepteraient comme signe divin l’accomplissement de cette prophétie. En entendant les paroles prophétiques d’Ahmad, Atham se mit à trembler de frayeur, et répéta : « Je me repens ! Je me repens ! Je ne voulais point être irrespectueux. Je n’ai jamais qualifié le Prophète Muhammad de « Dadjal » ou d’imposteur. » Il feignit un malaise et quitta précipitamment la conférence. Son départ soudain, avant la fin, abaissa considérablement le prestige de la délégation chrétienne.
Accomplissement de la prophétie
On doit toutefois se rappeler que cette prophétie ayant trait à Atham était conditionnelle. Il s’est immédiatement repenti de ses déclarations à l’encontre du Prophète Muhammad (p.s.s.l) et par la suite, garda le silence sur toute cette affaire. Il refusa de continuer à prêcher ou de répéter, en public, ses anciennes déclarations. Il vivait dans la crainte et confia même qu’un serpent mortel voulait le mordre et que des ombres étranges d’hommes armés le poursuivaient jour et nuit.
Les quinze mois s’écoulèrent, et les chrétiens, remplis de joie, déclarèrent que la prophétie ne s’était pas été accomplie, car ils pensaient qu’elle entraînerait la mort d’Atham ou une autre calamité similaire. Ahmad invita Atham à nier, sous serment, l’accomplissement de la prophétie, mais ce dernier refusa. Ahmad lui offrit même une énorme récompense s’il osait avouer sous serment que la prophétie n’avait pas été accomplie. Craignant les conséquences, Atham refusa de nouveau de faire un tel serment ou de déclarer quoi que ce soit à ce sujet.
Ahmad fit alors cette prophétie : « Puisque Atham ne veut pas avouer, sous serment, qu’il a subi le tourment prédit pour lui, Dieu ne le laissera pas sans punition car il a voulu tromper le public en lui cachant la vérité. Le jour fatal n’est pas loin pour lui, il s’approche vite. » La mort le surprit quelques mois après la prophétie et le monde chrétien en fut consterné.
Connaissance de la langue arabe
Beaucoup d’adversaires d’Ahmad objectaient à sa connaissance de l’arabe. En 1894, Ahmad écrivit quatre livres en arabe et il mit au défi ses adversaires vaniteux d’en faire de même. Aucun n’en a été capable. Les reproches répétés de ses adversaires à propos de son prétendu manque de connaissance de la langue arabe s’étaient retournés contre eux-mêmes. Ahmad soutint qu’en une seule nuit, Dieu lui avait enseigné les racines de 40,000 mots arabes. Ses livres Karamatus Sadiqine, Hamamatul Bushra, Nur-ul-Haq et Sirrul Khilafa sont des preuves incontestables de sa pensée sublime et de sa maîtrise de cette langue. Ils sont sans aucun doute les miracles littéraires d’Ahmad.
Éclipses du soleil et de la lune
Les livres de Traditions (Hadith) parlent de la prophétie du Saint Prophète Muhammad (p.s.s.l) au sujet de la venue d’un Mahdi en ces termes :
Muhammad bin ‘Ali (r.a.) a dit : « Deux signes qui ne se sont jamais manifestés depuis la création des cieux et de la Terre apparaîtront en faveur de notre Mahdi. Il y aura une éclipse de la lune dans la première nuit du mois du Ramadan Durant les jours où les éclipses de la lune et du soleil peuvent avoir lieu). Et il y aura une éclipse du soleil dans le jour du milieu du même mois. Et ces signes ne se sont jamais manifestés depuis qu’Allah créa les cieux et la Terre. »(Recueil de Hadith Sunan Dār Qutnī )
Les éclipses sont un phénomène naturel, mais c’était la première fois dans toute l’histoire des prophètes qu’un tel phénomène soit donné comme un signe de la venue d’un Réformateur divin. Et selon cette prophétie, l’éclipse de la lune eut lieu le 13 Ramadan (ou le 21 Mars 1894) et celle du soleil, le 28 du même mois de Ramadan. L’éclipse de la lune a lieu généralement le 13e, 14e ou 15e jour du mois lunaire et selon la prophétie, elle eut lieu le premier des jours fixés. L’éclipse solaire a lieu le 27e 28e ou 29e jour et dans ce cas, il se produisit le 28e jour qui, comme prédit, était au milieu de la date fixée. Cette prophétie témoigna clairement de la venue du Mahdi en la personne de Mirza Ghulam Ahmad, qui était le seul à en avoir fait la déclaration.
Révélation à propos de Guru Nanak le fondateur de la religion Sikh
Mirza Ghulam Ahmad écrivit de nombreux livres contre les dogmes ambigus de l’Arya Samaj et du christianisme. Il eut aussi une vision selon laquelle Guru Nanak, le fondateur de la religion Sikh, était un musulman. Il écrivit un livre à cet effet où il présenta des preuves indiscutables que Nanak reconnaissait que l’Islam était une religion d’inspiration divine.
La conférence des religions
Vers la fin de 1896, une conférence des religions fut tenue à Lahore. Les représentants des différentes religions furent invités à prendre la parole. Afin d’en assurer le succès et éviter les confrontations, les organisateurs avaient imposé qu’aucune attaque ne soit faite contre les autres religions et chaque intervenant devait traiter les cinq sujets suivants :
- Les états physique, moral et spirituel de l’homme.
- L’état de l’homme dans l’au-delà.
- Le but de la vie humaine et comment l’atteindre.
- Le fonctionnement des ordonnances pratiques de la loi religieuse pour cette vie et celle à venir.
- Les sources de connaissance divine.
Ahmad prépara une oeuvre sublime sous le titre de « La philosophie des enseignements de l’Islam ». Quand il l’eût achevé, il reçut cette révélation : « Ce traité est le meilleur de tous ».
Durant la conférence, il captiva si bien l’intérêt de l’audience que les autres orateurs lui accordèrent leur temps de parole. À la fin, le public, la presse et les organisateurs furent unanimes pour célébrer cette présentation. Divers hommages furent rendus au traité de Mirza Ghulam Ahmad.
La fin de Ghulam Dastaghir
Au début de 1897, un religieux musulman, Ghulam Dastaghir de Qasur, avait invité les fanatiques de la Mecque à décréter l’excommunication d’Ahmad du sein de l’Islam. Dans son livre « Fateh Rahmani », il pria Dieu de détruire Ahmad et ses partisans. Or, il fut lui-même frappé par la mort un mois après sa prière avant même la publication de son livre.
La Mort de Lekh Ram
Lekh Ram, farouche partisan de l’Arya Samaj, était ennemi acharné de l’Islam. En 1897, Mirza Ghulam Ahmad fit publier une révélation où Dieu lui indiquait que Lekh Ram subirait dans les six ans un châtiment sévère pour les injures qu’il proférait à l’encontre du Saint Prophète de l’Islam (p.s.s.l). Les ennemis d’Ahmad objectèrent que cette prophétie n’était qu’une vague déclaration. Ahmad répliqua que Lekh Ram était libre d’émettre une prédiction semblable à son sujet, et il ajouta que la punition de Lekh Ram s’accomplirait dans des circonstances étranges et extraordinaires. Il écrivit aussi qu’il avait eu la vision d’une personne terrifiante qui cherchait Lekh Ram pour le châtier. Il fut aussi révélé à Ahmad qu’un poignard serait utilisé pour le châtiment de Lekh Ram et que la prophétie serait accomplie un jour après la fête musulmane de l’Aïd.
Cette prophétie n’eut aucun effet sur Lekh Ram et il continua d’insulter de la pire façon le Prophète Muhammad (p.s.s.l). Il fit même la prédiction de la mort de Mirza Ghulam Ahmad par le choléra après trois ans et ajouta qu’il sera sans descendance. Le jugement divin sonna. Lekh Ram, qui avait toujours demandé un signe à Ahmad, fut mystérieusement assassiné le samedi 6 mars 1897, le lendemain de la fête de l’Aïd. Il fut frappé à l’abdomen par une personne au visage effrayant qu’il avait hébergeait chez lui. Il mourut dans d’épouvantables souffrances. Les recherches entreprises par la police restèrent vaines et l’assassin ne fut jamais retrouvé.
Martin Clark traîne Mirza Ghulam Ahmad devant les tribunaux
La fin d’Atham avait sévèrement touché la dignité du Dr Martin Clark. Encouragé par la malveillance et son désir de revanche, il accusa Ahmad d’avoir commandité son meurtre. Il prétendit qu’Ahmad avait envoyé un jeune homme, un certain Abdul Hamid, pour le tuer. En fait, le Dr Clark et les membres de son Église s’étaient abaissés jusqu’à pousser l’adolescent à porter un faux témoignage devant la cour. Le magistrat du district, le colonel Douglas, qui avait enregistré cette plainte sérieuse et grave demanda qu’une enquête préliminaire soit effectuée par la police. Le Dr Clark s’en offusqua et chercha en vain de persuader le magistrat d’agir sans aucune investigation. Il insista sur l’urgence d’une décision en raison de sa maladie et de son intention de retourner en Angleterre dans les plus brefs délais. Malgré cela, le colonel Douglas décida de suivre les procédures normales et référa le dossier à la police. Abdoul Hamid produisit devant l’inspecteur de police le même témoignage qu’il avait fait devant la cour, mais le superintendant de Police décida de le convoquer pour l’interroger lui-même. Au cours de l’interrogatoire, le jeune homme fondit en larmes et avoua qu’il avait menti et n’avait fait que suivre les instructions données par les gens de la mission. La plainte fut annulée et Ahmad innocenté de l’accusation. Le colonel Douglas, expliqua à Mirza Ghulam Ahmad qu’il était libre d’intenter un procès contre Abdul Hamid et ses conspirateurs. Mirza Ghulam Ahmad répondit que le procès contre l’église chrétienne était enregistré au ciel et qu’il n’était du ressort d’aucun tribunal de cette terre. La réputation du Dr Clark fut complètement ruinée par ce jugement et ses espoirs de voir Ahmad derrière les barreaux complètement frustrés.
Dès le début du procès, Ahmad eut la vision d’un éclair venant de l’Occident qui, en atteignant sa demeure se transforma en une étoile. Dans une autre révélation, Dieu lui expliqua qu’une menace des autorités se terminera par son acquittement.
Pendant le déroulement de cette affaire, on rapporte un incident au cours duquel le colonel Douglas, très agité faisait des va-et-vient sur la plate-forme de la gare de Batala. Raja Ghulam Haider, l’interprète de la Cour, lui demanda ce qui le tourmentait. Il répondit : « Je suis très préoccupé par cette affaire. Partout où je me tourne, je vois Ahmad me rappeler : « N’abandonnez pas la justice britannique qui caractérise votre nation. Je sens de la jalousie dans cette accusation, et je ne sais pas comment atteindre la vérité. »
Prophétie concernant la peste au Pendjab
En février 1898, Ahmad vit dans une vision les anges du Ciel occupés à planter de petits arbustes noirs et terribles dans différents endroits du Pendjab. Ayant interrogé les anges, Ahmad apprit que c’étaient les plantes de la peste qui allait sévir au Pendjab. Comme prédit, la maladie éclata dans plusieurs endroits de la province et ravagea sévèrement les districts de Jallundar et d’Houshiarpour.
Jésus en Inde
Mirza Ghulam Ahmad écrivit neuf livres en 1898 et 1899. L’un d’eux était « Massih Hindustan Mein » ou « Jésus en Inde » qui parle de l’exil de Jésus Christ après la crucifixion et de ses voyages en Orient à la recherche des brebis égarées de la maison d’Israël. Il indiqua que le tombeau de Jésus se trouvait à Srinagar au Cachemire, en apportant pour preuves des références historiques.
Un mur sur le chemin de la mosquée
Imam Din et Nizam Din, deux cousins jaloux et envieux d’Ahmad, firent construire un mur de brique sur le chemin menant à la mosquée. Mirza Ghulam Ahmad leur demanda, à maintes reprises, de démolir ce mur afin de faciliter l’accès à la mosquée pour les prières quotidiennes. Ils refusèrent catégoriquement d’entendre raison et un procès leur fut intenté. Le tribunal décida en faveur d’Ahmad et ils furent obligés de démolir ce mur érigé de leurs propres mains. Auparavant Ahmad avait eu une révélation divine, et il prédit que cette affaire serait jugée en sa faveur.
Le sermon révélé
En avril 1900, Ahmad fit son célèbre sermon d’Aïd devant une congrégation d’environ 200 participants. Ce fut un discours inspiré divinement en arabe. Les auditeurs étaient sans parole et ils s’étonnèrent de l’aisance de ses paroles et de l’élégance de son style. Ce sermon inspiré de Dieu est connu par le nom « Khutba-Ilhamiyya » ou le sermon révélé.
En 1901, Ahmad avait publié son livre « Ijazul Masih »dont le style et la composition étaient tout à fait unique. Le premier chapitre du Coran fut le sujet d’une interprétation minutieuse. Sur la couverture du livre, il dit que nul ne pourra écrire un livre similaire. Il ajouta aussi que celui qui oserait prendre la plume, en défi, serait humilié. Telle était la volonté Divine. Muhammad Hussein de Bheen entreprit d’écrire un livre pour rivaliser avec celui d’Ahmad, mais une semaine après il mourut soudainement.
La prophétie concernant la peste
En 1902, la peste ravagea de nouveau les villages de l’Inde. Dès 1898 Ahmad en avait eu la révélation et avait attiré l’attention sur les ravages qu’elle pourrait causer. Dans cette période de danger, il invita les gens à accepter la vérité, à se tourner vers Dieu et à implorer Sa Grâce et Sa Miséricorde. Dieu lui avait aussi préalablement révélé que les membres de sa communauté seraient protégés contre les calamités de la peste. Lorsque cette épidémie, se répandit dans l’Inde, chaque famille, chaque village et chaque ville furent touchés. Cette maladie, l’une de plus virulentes de mémoire d’homme, eut des conséquences dramatiques pour les habitants. Pourtant les fidèles d’Ahmad en furent épargnés.
Karam Din poursuit Mirza Ghulam Ahmad en justice
En 1903, Karam Din de Jhelum poursuivit Ahmad et quelques-uns de ses disciples pour avoir prononcé contre lui des propos diffamatoires : « menteur », « faussement accusé » et « maudit ».Il expliqua que ces déclarations constituaient un préjudice moral et une atteinte à son honneur. L’affaire devait être entendue par un fanatique de l’Arya Samaj, le magistrat Chandulal. Ce dernier avait même promis publiquement aux membres de sa communauté qu’il n’accorderait aucun répit à Ahmad. Il fit intentionnellement traîner le procès et finalement décida de fixer la date du jugement. La veille du jour prévu, il fut démis de ses fonctions et transféré. Il fut remplacé par un autre juge également fanatique, Atma Ram. Lui aussi voulait humilier et déshonorer Ahmad, et avait décidé de le condamner et le jeter en prison. La femme d’Atma Ram avait fait un rêve dans lequel elle avait compris que si son mari condamnait Ahmad – une personne droite et innocente – une calamité s’abattrait sur elle. Elle raconta son rêve à son mari qui en rit.
Atma Ram lut le jugement juste avant 16 heures, le samedi 8 octobre, 1904. Il pensait avoir juste assez de temps pour lire le verdict, avant la fermeture de la cour à 16 heures. Ainsi la défense n’aurait pas le temps de régler l’amende avant la fermeture de la cour et Ahmad serait jeté en prison jusqu’au lundi suivant. Mais au moment même ou le juge déclara que l’amende était de 500 roupies, l’avocat de l’accusé posa cette somme sur la table, et le plan du juge fut déjoué. La cour d’appel fit annuler la condamnation et le juge critiqua sévèrement Atma Ram et Chandulal. Il fut mis en évidence que les paroles prononcées par Ahmad n’étaient pas diffamatoires et la défense démontra clairement que Karam Din était un menteur et un parjure. Le juge a même déclaré qu’Ahmad avait utilisé des paroles très modérées pour décrire Karam Din dont le comportement méritait des qualificatifs beaucoup plus sévères.
Comme cela avait été prophétisé, à cause de son injustice envers Ahmad, un grand malheur s’abattit sur la famille d’Atma Ram. Trois semaines plus tard, il perdit ses deux fils coup sur coup. Sa femme sombra dans le chagrin et la douleur pour cette perte irréparable causée par la décision de son mari.
Le martyre de Sahibzada Abdul Latif
Sahibzada Abdul Latif était un musulman pieux et juste d’Afghanistan, où il avait de nombreux adeptes. Il avait une connaissance approfondie de l’histoire, de la philosophie et de la jurisprudence islamique. Il était très respecté et honoré à la cour royale, et c’était lui le maître des cérémonies à l’occasion du couronnement du souverain. Des livres écrits par Mirza Ghulam Ahmad lui parvinrent, et il fut très influencé par leur lecture. En octobre 1902, il quitta l’Afghanistan pour la Mecque avec l’intention de faire le pèlerinage. En passant par le Pendjab, il entendit parler davantage d’Ahmad et de sa déclaration, et décida de se rendre à Qadian. Il se plut tant dans la compagnie d’Ahmad qu’il manqua le pèlerinage. Il fut convaincu qu’Ahmad était le prophète et le Messie Promis attendu. Quand Sahibzada retourna à Kaboul, les mollahs(leaders religieux) déclarèrent qu’il était un infidèle et demandèrent qu’il soit lapidé. Le souverain Amir Habib Ullah Khan, accompagné de son frère Nasrullah Khan et du Grand Mufti (Juge), conduisirent une grande procession à laquelle participèrent des milliers de personnes. Ils arrivèrent à l’endroit du supplice où Sahibzada était enfoui jusqu’à la taille. L’Amir lui demanda de se repentir et de renier Mirza Ghulam Ahmad afin d’être sauvé et de retrouver son honneur. L’Amir le supplia au nom de sa vie, ses enfants et sa famille. Sahibzada Abdul Latif resta ferme dans sa foi. Il répliqua qu’il ne renierait pas sa foi même au prix de sa vie, de celle de sa femme ou de ses enfants. En entendant cela, l’Amir lui lança une pierre, et il fut suivit par tous les autres fanatiques. Le corps de Sahibzada, couvert de sang, disparu sous les pierres.
La justice divine s’abattit sur les meurtriers, et le peuple afghan tout entier fut puni pour ce crime ignoble. Quelques heures après l’exécution, le choléra éclata partout en Afghanistan, avec une sévérité terrible. Les gens moururent par milliers et la panique s’empara de tout le pays. Les cadavres jonchaient les rues en proie aux vautours et autres chiens affamés. Nasrullah Khan, le frère de l’Amir, qui participa à l’exécution barbare de Sahibzada, perdit sa femme et son fils. Plusieurs membres de la famille royale furent aussi victimes de l’épidémie. Les luttes fratricides décimèrent la famille royale. Amir Habib Ullah Khan fut assassiné sur ordre de son frère, Nasrullah Khan. Ce dernier à son tour fut tué par son neveu Amanullah Khan. Le Grand Mufti fut humilié et fouetté sur ordre du roi. Il s’enfuit et mourut dans la honte et le déshonneur.
La fin de John Alexander Dowie
Aux USA, le Dr. J.A. Dowie se déclara être un Messager de Dieu. Sa mission se répandit et sa popularité prit rapidement de l’ampleur. Cependant, il était aussi un grand ennemi de l’Islam. Dans ses discours et sermons, il expliquait aux gens qu’il fallait, à tout prix, éliminer l’Islam de la surface de la terre. En apprenant cela, Mirza Ghulam Ahmad lui lança un premier défi de prière. Il l’invita à prier pour savoir qui était le Dieu Vivant. Dowie ne répondit pas à la lettre d’Ahmad et il continua sa campagne de haine contre l’Islam. En 1903, Ahmad renouvela son défi. Il suggéra que chacun d’eux prient leur Dieu pour qu’il fasse périr, en premier, celui qui était un imposteur et un menteur. Dowie refusa à nouveau de répondre à l’invitation d’Ahmad. Cependant, il déclara que ceux qui le mettaient au défi étaient comme de vulgaires insectes qu’on pouvait aisément piétiner. Ahmad pria alors Dieu de rendre justice. Il lui fut révélé qu’un nouveau signeallait rapidement suivre. Ahmad fit immédiatement publier cette nouvelle. Deux semaines plus tard, Dowie fut atteint de paralysie. Il fut rejeté et désavoué par les membres de sa communauté, qui l’accusèrent de détournement de fonds et d’adultère. En mars 1907 il mourut dans une condition misérable, déshonoré et seul.
Les derniers jours de Mirza Ghulam Ahmad
La fin d’Ahmad s’approchait et il en avait plusieurs fois reçu la nouvelle de Dieu. Le 20 mai 1908 il reçu la dernière révélation de sa fin prochaine. Le 25 mai, 1908, il écrivit son dernier livre Paigham-i-Sulah(Le message de la réconciliation) qu’il termina le soir même. La maladie progressait rapidement. À l’aube, il se sentit très mal et demanda à ses proches de venir à son chevet. Il fit sa prière avant le lever du soleil. Il mourut le 26 mai 1908, à 10 heures du matin. Il avait 74 ans. Lorsque la nouvelle de sa mort se répandit à travers la ville, ses disciples restèrent silencieux, Ahmad comme tous les autres prophètes avant lui était un homme et comme eux il était mort après une vie au service de l’humanité et de Dieu.
Une vie dédiée à l’Islam
Mirza Ghulam Ahmad a passé toute sa vie au service de l’Islam. Il a fait de son mieux pour en soutenir les doctrines et pour en établir la suprématie sur toutes les autres religions. Il démantela les enseignements de l’église chrétienne et exposa la futilité des instructions des Védas. Il raviva la lumière vacillante de l’Islam par une interprétation magnifique du Coran et il perfectionna la compréhension de l’existence d’un Dieu Vivant.
Il écrivit plus de 80 livres traitant de tous les sujets religieux. Cette œuvre extraordinaire restera à jamais une source magnifique de connaissance spirituelle pour les chercheurs de la vérité. Mirza Ghulam Ahmad avait un amour profond pour le Saint Coran et il ne manquait jamais un jour à l’étudier. Des pensées sublimes lui venaient à l’esprit, il étonnait et enchantait par ses conversations et ses discussions quotidiennes. Son explication des versets coraniques a fait apparaître des beautés et interprétations dissimulées jusque là. Il a fait renaître l’Islam et l’a remis à sa juste place au sommet des religions.
Ses rêves, ses visions et révélations se comptent par milliers. C’était un flot spirituel incessant provenant des cieux. Il les consignait par écrit et les racontait le même jour aux fidèles présents. Des prophéties inoubliables ont été accomplies. Il montra des centaines de signes. Il priait pour tous, les malades, les nécessiteux et conseillait toujours ses disciples de prier sincèrement. Les révélations divines reçues par lui ont été consignées dans ses livres. Il démontra que tout homme pouvait avoir des visions et des révélations s’il suivait les préceptes du Saint Coran et des centaines de ses compagnons sont les témoins de cette communion avec le Dieu-Vivant.
Le lien le plus proche d’Ahmad avec Dieu fut le résultat d’une soumission totale à Sa Volonté. Il montra que c’est seulement grâce à une soumission totale qu’on pouvait sentir la Présence Eternelle de Dieu. Mirza Ghulam Ahmad a non seulement atteint la paix et la tranquillité d’esprit mais a montré à ses disciples qu’eux aussi pouvaient établir cette communion pour une vie satisfaisante en suivant le chemin tracé par l’Islam.
Cette courte biographie a été adaptée de « Ahmad le Messie Promis » publié à l’Ile Maurice en 1968
Source : http://www.islam-ahmadiyya.org/biographies-ahmadiyya/45-mirza-ghulam-ahmad-biographie-messie-promisCommunauté Musulmane Ahmadiyya | |||||
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