Sermon du vendredi prononcé par Sa Sainteté le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, chef spirituel de la Communauté Islamique Ahmadiyya Internationale, le 27 décembre 2013, à la mosquée Baitul-Futuh, au Royaume-Uni. Après le Taouz, tashahoud et la Sourate Al-Fatiha, il a déclaré :

Aujourd’hui, par la grâce d’Allah, débute la Jalsa Salana à Qadian. Après la partition [du sous-continent indien] d’aucuns penseront peut être que cette Jalsa Salana est celle de [la djama’at de] l’Inde. Cependant Qadian est le centre de la renaissance de l’Islam étant donné que c’est la ville du Messie Promis (a.s) et que le message de celui-ci en est sorti pour atteindre les confins de la Terre. Ainsi les Jalsa qui y sont organisées ont une envergure internationale et d’ailleurs [cette année-ci] 33 pays y sont représentés. Ainsi Qadian, les ahmadis qui y habitent, ses Jalsa et ceux qui viennent d’ailleurs pour y participer ont une importance particulière.

Il convient néanmoins à tous ceux qui sont présent à la Jalsa de consacrer chaque instant afin d’atteindre les objectifs fixés par le Messie Promis (a.s) pour cette rencontre. Certainement la Jalsa Salana, là où elle se tient, a une influence spirituelle sur ceux qui y participent. Cependant celle de Qadian a un effet tout autre : ceux qui l’ont vécue en peuvent en témoigner, car l’atmosphère de cette ville, ses rues et ses lieux sont empreints du parfum du souvenir du Messie Promis (a.s), le dévoué serviteur du Saint Prophète Muhammad (s.a.w). Les conseils que l’on y reçoit ont un effet particulier sur tout dévot sincère.

baitul-futuh-inside-dome

Je compte aujourd’hui m’adresser à tous les participants de la Jalsa : ils écouteront des discours ayant trait à la connaissance et la réforme spirituelle et ils doivent à tout instant se souvenir des objectifs pour lesquels le Messie Promis (a.s) a organisé cette réunion. Je pense que mon représentant en a fait mention en citant les paroles du Messie Promis lors de son discours d’ouverture. A travers la Jalsa le Messie Promis (a.s) souhaitait, entre autres, que les membres de la djama’at se connaissent davantage et qu’ils établissent des liens de fraternité et d’affection, grâce à la Jalsa.

Ces liens [entre ahmadis] ont pris une tout autre ampleur et sont uniques. Un simple bénévole de Qadian peut rencontrer un invité des Etats-Unis ou de la Russie ; un visiteur des pays arabes peut rencontrer un Européen. Leur rencontre met en exergue cette fraternité qui est la distinction d’un croyant. Cependant le mépris dissipera du cœur l’affection qui unit tous les croyants.

Une personne aisée de la ville peut rencontrer son frère d’origine plus modeste : il se peut qu’ils se connaissent ou pas, qu’ils soient en bons termes ou pas. Cependant ni l’atmosphère spirituelle de Qadian ni les discours de la Jalsa n’auront d’effet sur celui qui ne s’est pas débarrassé de sa rancœur, de toute distinction sociale entre riche et pauvre et sur celui qui n’est pas un exemple de fraternité.

Si l’on désire profiter pleinement de la Jalsa, il faudra respecter cet objectif important énoncé par le Messie Promis (a.s). Il faudra y participer en mettant de côté toute distinction de statut social ou entre riches ou pauvres, et se débarrasser de tout ressentiment.

Les ahmadis de Qadian doivent s’analyser sous cet angle car Dieu leur a permis résider dans la ville du Messie Promis (a.s) et l’ambiance qui y règne doit être à la hauteur de ses attentes. Dieu leur a accordé encore une fois l’occasion de participer à la Jalsa : qu’ils profitent de cette aubaine afin d’effectuer leur tarbiyyah.

Tous ceux présents à Qadian [en ces jours] doivent effectuer leur analyse de conscience : cela débarrassera leurs cœurs des désirs de ce monde et ils se consacreront davantage à l’Au-delà, à la crainte de Dieu et à propos de ce que leurs âmes envoient pour le lendemain.

On doit se demander si l’on est un exemple de dévotion et de Taqwa ou du matérialisme et d’une vie dénuée de crainte divine. Est-on en train de respecter les conditions de la bai’ah ou se contente-t-on de porter l’étiquette d’un ahmadi ? Va-t-on faire naitre en soi la crainte de Dieu, la pureté et la bonté ou fera-t-on place en son cœur à de la méchanceté, la tyrannie, l’insolence et la grossièreté ? Sera-t-on être un exemple d’humilité ou d’orgueil ?

Va-t-on distribuer les perles de la vérité ou va-t-on s’enliser dans les ténèbres du mensonge et s’attirer la colère de Dieu ? Va-t-on servir la foi et parachever la mission du Messie Promis (a.s) ou être ébloui par le faste et l’éclat de ce monde et oublier sa raison d’être ? Ces analyses critiques de nos œuvres démontreront si nous nous soucions réellement de notre avenir.

Ces trois jours de la Jalsa sont les meilleurs moments pour s’analyser à la lumière de ce qui a était dit auparavant et de faire en sorte que ses actions soit conformes au plaisir de Dieu. Durant ces jours l’on sera plus enclin à accepter l’influence spirituelle de l’autre. Le fait d’accomplir la prière Tahajjud en congrégation ou individuellement engendra un climat particulier. Et ces lieux où s’était prosterné le Messie Promis (a.s) offriront à de nombreux cœurs l’occasion de prier avec ferveur.

Profitez pleinement de ces trois jours d’entraînement et qu’aucun ahmadi ne quitte ces lieux sans ayant atteint ces objectifs. Cependant les améliorations apportées en soi doivent être permanentes et faire partie intégrante de sa vie.

L’on doit aussi prendre la ferme résolution d’accroitre sa connaissance religieuse tout au long de son existence et de faire en sorte qu’il n’y ait pas de contradictions entre ses actes et ses paroles. Que l’on se souvienne à tout instant de ce conseil de Dieu :

يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آَمَنُوا لِمَ تَقُولُونَ مَا لَا تَفْعَلُونَ

« Ô vous qui croyez ! Pourquoi dites-vous ce que vous ne faites pas ? »(Le Saint Coran, chapitre 61, verset 3)

Tant que l’on sera vigilant à ce propos l’on atteindra le but de la Jalsa et de notre allégeance au Messie Promis (a.s). Et c’est là aussi que l’on consacrera toute son attention à sa réforme, que l’on s’analysera à tout instant et que l’on sera de bons exemples pour nos enfants et que nous pourrons les réformer. Nous pourrons aussi guider ceux qui sont sous notre autorité et accomplir comme il se doit le tabligh.

Ce sont là des tâches immenses que chacun d’entre nous doit accomplir. Mais nous atteindrons cette norme quand au lieu de nous satisfaire de nos vertus, nous analyserons nos défauts et quand nous chercherons à les éradiquer ; quand avec ferveur nous implorerons le pardon de Dieu, quand nous allons nous soumettre à Ses préceptes et à ceux de Son Prophète. Quand nous allons faire preuve d’une obéissance indéfectible dans laquelle il n’y aura aucun prétexte ni aucune excuse ; une obéissance qui fermera la porte à toute échappatoire.

Nous pourrons respecter cette norme quand nous préférerons les enseignements du Messie Promis (a.s) et ses espoirs en sa djama’at à nos considérations et quand nous serons fidèles envers lui.

Quels étaient les espoirs du Messie Promis (a.s) ? Il dit à ce propos : « Faites en sorte que vos paroles soient conformes à vos actes à l’instar des compagnons du Saint Prophète Muhammad (s.a.w). Suivez leurs pas et soyez des exemples de sincérité et de fidélité. Souvenez-vous de l’exemple de Hadrat Abu Bakr. »

Le dévouement de Hadrat Abu Bakr était exemplaire : il accepta le Saint Prophète Muhammad (s.a.w) en tant que prophète sans poser de questions. Quand le Saint Prophète Muhammad (s.a.w) lança un appel de fonds pour la cause de Dieu Hadrat Abu Bakr offrit tout ce qu’il possédait. Quand, après en avoir eu la permission de Dieu, le Saint Prophète Muhammad (s.a.w) demanda aux musulmans de prendre les armes pour mettre fin à la cruauté des mécréants Hadrat Abu Bakr se présenta sur le champ l’épée à la main. Quand le Saint Prophète Muhammad (s.a.w) conclut la fin des hostilités à Hudaibiyya certains de ses compagnons furent forts déçus, voire en colère. Mais Hadrat Abu Bakr déclara : « Oui c’est vrai. Il faut qu’il y ait la paix. »

Le Messie Promis (a.s) attend que sa communauté soit le reflet de cet exemple. Il fut très triste, voire en colère, quand lors d’une Jalsa l’on ne fut pas à la hauteur de ses espoirs. C’est quelque chose de très troublant quand on y pense.

Si nous désirons accomplir le but de l’avènement du Messie Promis (a.s.) nous devrons répondre à son appel et nous améliorer spirituellement. A nous de démontrer l’ardeur et la ferveur qu’avaient démontré les compagnons lors de la bataille de Hunain. Sinon nous ne pourrons nous préserver des futilités [de ce monde], de la convoitise, et nous ne pourrons nous reformer. Nous ne saisirons pas le sens réel de la Jalsa ou le but de l’avènement du Messie Promis (a.s). Nous ne serons pas non plus animés de cette intention sincère à servir l’Islam.

Que s’est-il passé à Hunain ? Dans l’histoire de l’Islam naissant ce fut la première fois que l’armée musulmane était plus nombreuse que celle de leur ennemi. Mais la majorité de ceux qui composait l’armée musulmane ignorait l’esprit de sacrifice d’un véritable croyant. Quand les 4000 archers ennemis lancèrent une volée de flèches ce fut la débandade parmi les soldats musulmans, car la foi de certains était vacillante et d’autres avaient perdu contrôle de leurs montures. Et le Saint Prophète Muhammad (s.a.w) se trouva sur le champ de bataille entouré de 12 compagnons seulement. Certains lui conseillèrent de faire un repli stratégique afin de regrouper l’armée. Mais il refusa catégoriquement : « Le Prophète de Dieu ne s’enfuit pas du champ de bataille. », répliqua-t-il. Et il demanda à Hadrat Abbas de lancer cet appel : « O Ansar ! Le Prophète de Dieu vous demande. »

Sermon du vendredi prononcé par Sa Sainteté le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, chef spirituel de la Communauté Islamique Ahmadiyya Internationale, le 27 décembre 2013, à la mosquée Baitul-Futuh, au Royaume-Uni. Après le Taouz, tashahoud et la Sourate Al-Fatiha, il a déclaré :

Aujourd’hui, par la grâce d’Allah, débute la Jalsa Salana à Qadian. Après la partition [du sous-continent indien] d’aucuns penseront peut être que cette Jalsa Salana est celle de [la djama’at de] l’Inde. Cependant Qadian est le centre de la renaissance de l’Islam étant donné que c’est la ville du Messie Promis (a.s) et que le message de celui-ci en est sorti pour atteindre les confins de la Terre. Ainsi les Jalsa qui y sont organisées ont une envergure internationale et d’ailleurs [cette année-ci] 33 pays y sont représentés. Ainsi Qadian, les ahmadis qui y habitent, ses Jalsa et ceux qui viennent d’ailleurs pour y participer ont une importance particulière.

Il convient néanmoins à tous ceux qui sont présent à la Jalsa de consacrer chaque instant afin d’atteindre les objectifs fixés par le Messie Promis (a.s) pour cette rencontre. Certainement la Jalsa Salana, là où elle se tient, a une influence spirituelle sur ceux qui y participent. Cependant celle de Qadian a un effet tout autre : ceux qui l’ont vécue en peuvent en témoigner, car l’atmosphère de cette ville, ses rues et ses lieux sont empreints du parfum du souvenir du Messie Promis (a.s), le dévoué serviteur du Saint Prophète Muhammad (s.a.w). Les conseils que l’on y reçoit ont un effet particulier sur tout dévot sincère.

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Je compte aujourd’hui m’adresser à tous les participants de la Jalsa : ils écouteront des discours ayant trait à la connaissance et la réforme spirituelle et ils doivent à tout instant se souvenir des objectifs pour lesquels le Messie Promis (a.s) a organisé cette réunion. Je pense que mon représentant en a fait mention en citant les paroles du Messie Promis lors de son discours d’ouverture. A travers la Jalsa le Messie Promis (a.s) souhaitait, entre autres, que les membres de la djama’at se connaissent davantage et qu’ils établissent des liens de fraternité et d’affection, grâce à la Jalsa.

Ces liens [entre ahmadis] ont pris une tout autre ampleur et sont uniques. Un simple bénévole de Qadian peut rencontrer un invité des Etats-Unis ou de la Russie ; un visiteur des pays arabes peut rencontrer un Européen. Leur rencontre met en exergue cette fraternité qui est la distinction d’un croyant. Cependant le mépris dissipera du cœur l’affection qui unit tous les croyants.

Une personne aisée de la ville peut rencontrer son frère d’origine plus modeste : il se peut qu’ils se connaissent ou pas, qu’ils soient en bons termes ou pas. Cependant ni l’atmosphère spirituelle de Qadian ni les discours de la Jalsa n’auront d’effet sur celui qui ne s’est pas débarrassé de sa rancœur, de toute distinction sociale entre riche et pauvre et sur celui qui n’est pas un exemple de fraternité.

Si l’on désire profiter pleinement de la Jalsa, il faudra respecter cet objectif important énoncé par le Messie Promis (a.s). Il faudra y participer en mettant de côté toute distinction de statut social ou entre riches ou pauvres, et se débarrasser de tout ressentiment.

Les ahmadis de Qadian doivent s’analyser sous cet angle car Dieu leur a permis résider dans la ville du Messie Promis (a.s) et l’ambiance qui y règne doit être à la hauteur de ses attentes. Dieu leur a accordé encore une fois l’occasion de participer à la Jalsa : qu’ils profitent de cette aubaine afin d’effectuer leur tarbiyyah.

Tous ceux présents à Qadian [en ces jours] doivent effectuer leur analyse de conscience : cela débarrassera leurs cœurs des désirs de ce monde et ils se consacreront davantage à l’Au-delà, à la crainte de Dieu et à propos de ce que leurs âmes envoient pour le lendemain.

On doit se demander si l’on est un exemple de dévotion et de Taqwa ou du matérialisme et d’une vie dénuée de crainte divine. Est-on en train de respecter les conditions de la bai’ah ou se contente-t-on de porter l’étiquette d’un ahmadi ? Va-t-on faire naitre en soi la crainte de Dieu, la pureté et la bonté ou fera-t-on place en son cœur à de la méchanceté, la tyrannie, l’insolence et la grossièreté ? Sera-t-on être un exemple d’humilité ou d’orgueil ?

Va-t-on distribuer les perles de la vérité ou va-t-on s’enliser dans les ténèbres du mensonge et s’attirer la colère de Dieu ? Va-t-on servir la foi et parachever la mission du Messie Promis (a.s) ou être ébloui par le faste et l’éclat de ce monde et oublier sa raison d’être ? Ces analyses critiques de nos œuvres démontreront si nous nous soucions réellement de notre avenir.

Ces trois jours de la Jalsa sont les meilleurs moments pour s’analyser à la lumière de ce qui a était dit auparavant et de faire en sorte que ses actions soit conformes au plaisir de Dieu. Durant ces jours l’on sera plus enclin à accepter l’influence spirituelle de l’autre. Le fait d’accomplir la prière Tahajjud en congrégation ou individuellement engendra un climat particulier. Et ces lieux où s’était prosterné le Messie Promis (a.s) offriront à de nombreux cœurs l’occasion de prier avec ferveur.

Profitez pleinement de ces trois jours d’entraînement et qu’aucun ahmadi ne quitte ces lieux sans ayant atteint ces objectifs. Cependant les améliorations apportées en soi doivent être permanentes et faire partie intégrante de sa vie.

L’on doit aussi prendre la ferme résolution d’accroitre sa connaissance religieuse tout au long de son existence et de faire en sorte qu’il n’y ait pas de contradictions entre ses actes et ses paroles. Que l’on se souvienne à tout instant de ce conseil de Dieu :

يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آَمَنُوا لِمَ تَقُولُونَ مَا لَا تَفْعَلُونَ

« Ô vous qui croyez ! Pourquoi dites-vous ce que vous ne faites pas ? »(Le Saint Coran, chapitre 61, verset 3)

Tant que l’on sera vigilant à ce propos l’on atteindra le but de la Jalsa et de notre allégeance au Messie Promis (a.s). Et c’est là aussi que l’on consacrera toute son attention à sa réforme, que l’on s’analysera à tout instant et que l’on sera de bons exemples pour nos enfants et que nous pourrons les réformer. Nous pourrons aussi guider ceux qui sont sous notre autorité et accomplir comme il se doit le tabligh.

Ce sont là des tâches immenses que chacun d’entre nous doit accomplir. Mais nous atteindrons cette norme quand au lieu de nous satisfaire de nos vertus, nous analyserons nos défauts et quand nous chercherons à les éradiquer ; quand avec ferveur nous implorerons le pardon de Dieu, quand nous allons nous soumettre à Ses préceptes et à ceux de Son Prophète. Quand nous allons faire preuve d’une obéissance indéfectible dans laquelle il n’y aura aucun prétexte ni aucune excuse ; une obéissance qui fermera la porte à toute échappatoire.

Nous pourrons respecter cette norme quand nous préférerons les enseignements du Messie Promis (a.s) et ses espoirs en sa djama’at à nos considérations et quand nous serons fidèles envers lui.

Quels étaient les espoirs du Messie Promis (a.s) ? Il dit à ce propos : « Faites en sorte que vos paroles soient conformes à vos actes à l’instar des compagnons du Saint Prophète Muhammad (s.a.w). Suivez leurs pas et soyez des exemples de sincérité et de fidélité. Souvenez-vous de l’exemple de Hadrat Abu Bakr. »

Le dévouement de Hadrat Abu Bakr était exemplaire : il accepta le Saint Prophète Muhammad (s.a.w) en tant que prophète sans poser de questions. Quand le Saint Prophète Muhammad (s.a.w) lança un appel de fonds pour la cause de Dieu Hadrat Abu Bakr offrit tout ce qu’il possédait. Quand, après en avoir eu la permission de Dieu, le Saint Prophète Muhammad (s.a.w) demanda aux musulmans de prendre les armes pour mettre fin à la cruauté des mécréants Hadrat Abu Bakr se présenta sur le champ l’épée à la main. Quand le Saint Prophète Muhammad (s.a.w) conclut la fin des hostilités à Hudaibiyya certains de ses compagnons furent forts déçus, voire en colère. Mais Hadrat Abu Bakr déclara : « Oui c’est vrai. Il faut qu’il y ait la paix. »

Le Messie Promis (a.s) attend que sa communauté soit le reflet de cet exemple. Il fut très triste, voire en colère, quand lors d’une Jalsa l’on ne fut pas à la hauteur de ses espoirs. C’est quelque chose de très troublant quand on y pense.

Si nous désirons accomplir le but de l’avènement du Messie Promis (a.s.) nous devrons répondre à son appel et nous améliorer spirituellement. A nous de démontrer l’ardeur et la ferveur qu’avaient démontré les compagnons lors de la bataille de Hunain. Sinon nous ne pourrons nous préserver des futilités [de ce monde], de la convoitise, et nous ne pourrons nous reformer. Nous ne saisirons pas le sens réel de la Jalsa ou le but de l’avènement du Messie Promis (a.s). Nous ne serons pas non plus animés de cette intention sincère à servir l’Islam.

Que s’est-il passé à Hunain ? Dans l’histoire de l’Islam naissant ce fut la première fois que l’armée musulmane était plus nombreuse que celle de leur ennemi. Mais la majorité de ceux qui composait l’armée musulmane ignorait l’esprit de sacrifice d’un véritable croyant. Quand les 4000 archers ennemis lancèrent une volée de flèches ce fut la débandade parmi les soldats musulmans, car la foi de certains était vacillante et d’autres avaient perdu contrôle de leurs montures. Et le Saint Prophète Muhammad (s.a.w) se trouva sur le champ de bataille entouré de 12 compagnons seulement. Certains lui conseillèrent de faire un repli stratégique afin de regrouper l’armée. Mais il refusa catégoriquement : « Le Prophète de Dieu ne s’enfuit pas du champ de bataille. », répliqua-t-il. Et il demanda à Hadrat Abbas de lancer cet appel : « O Ansar ! Le Prophète de Dieu vous demande. »

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