Sermon du 21 septembre 2012 par Hadrat Mirza Masroor Ahmad
Au tout début de son sermon du 21 septembre 2012 Sa Sainteté le Calife a cité les versets suivants du Saint Coran : « Certainement Allāh envoie Sesbénédictions sur le Prophète et Ses anges prient pour lui. Ô vous qui croyez ! Vous aussi devez implorer des bénédictions sur lui, et le saluer avec la salutation de paix. En vérité ceux qui font outrage à Allāh et à Son Messager, Allāh les a maudits dans ce monde et dans l’au-delà, et leur a préparé un châtiment humiliant. (33 : 57-58)
Aujourd’hui les musulmans du monde sont indignés et peinés par les actions ignobles [de certains]. Leur colère se justifie, car les musulmans – qu’ils comprennent le statut véritable du Saint Prophète Muhammad (s.a.w) ou pas – sont prêts à mourir pour préserver son honneur et sa dignité.
Les ennemis de l’Islam ont réalisé un film abject sur le Saint Prophète Muhammad (s.a.w) dans le seul but de l’avilir ; lui, le bienfaiteur et la miséricorde de l’humanité, qui passait tant de nuit blanches en prières pour le salut des hommes. Sa tristesse était si grande en effet que Dieu affirme qu’il se désole à en mourir parce que ses congénères préfèrent la mécréance à la foi. Ce film blasphématoire a certainement meurtri les cœurs des ahmadis ; ayant accepté le Messie Promis et Imam Al-Mahdi, ils comprennent plus que les autres le statut sublime du fondateur de l’Islam. Que Dieu nous venge et qu’Il fasse des auteurs de ce film un signe de Sa colère jusqu’à la fin des temps.
Décrivant les sentiments des croyants le Messie Promis (a.s) affirme : « Les musulmans sont prêts à donner leur vie pour l’honneur de leur Prophète béni. Ils préfèrent mourir que d’accepter le déshonneur de se réconcilier et de se lier d’amitié avec ceux dont la seule vocation est d’injurier leur Prophète (s.a.w.) matin et soir ; ceux qui dans leurs journaux, livres et annonces profèrent des calomnies outrageantes et des propos injurieux à son égard. Sachez que ceux-là ne désirent pas le bien de leur peuple, car ils sèment des épines sur leur voie.
Je le dis en toute vérité nous pouvons nous réconcilier avec les serpents et les bêtes de la forêt, mais nous ne pouvons nous renouer avec ceux qui ne cessent d’outrager les prophètes immaculés de Dieu et qui croient qu’insultes et invectives leur apporteront la gloire. Mais toute victoire vient du Ciel ; les bénédictions qui résultent des paroles pures de ceux dont les langues sont immaculées font qu’ils conquièrent au final les cœurs [des autres]. Quant aux scélérats leur seule vocation est semer la discorde et le trouble dans le pays. » (Chashma Ma’rifat, Ruhani Khaza’in, Vol. 23, p. 386 à 387)
Les journaux et les médias sont autant de moyens pour commettre ces outrages et les coupables persistent dans leur affrontement à Dieu. En 2006, après la publication des caricatures vulgaires du Saint Prophète Muhammad (s.a.w), le Calife avait fait comprendre à la communauté comment réagir : ces vilénies ne s’arrêteront pas et les manifestations des musulmans ne serviront à rien. Le constat est là : au fil du temps ces outrages ont pris de l’ampleur, ce qui démontre l’échec des pourfendeurs de l’Islam, qui brandissent toujours leur droit à la liberté d’expression. Comme l’affirme le Messie Promis (a.s) ces gens là ne désirent pas le bien-être de leur peuple.
Au nom de la liberté d’expression des hommes politiques et bien d’autres soutiennent ouvertement ou à demi-mot ces infamies ; et des fois ils font des gestes en faveur des musulmans. Le monde étant un village global ces outrages peuvent bien saper la paix de l’Occident. La main de Dieu, quant à elle, agira en temps et lieu. Dans les versets cités plus haut Dieu énonce la responsabilité des croyants : envoyer des salutations sur le Saint Prophète Muhammad (s.a.w). Insultes et blasphèmes ne diminueront pas d’un iota tout l’honneur qui lui revient. Et quand les offenses de ses pourfendeurs prendront de l’ampleur les croyants devront, plus qu’auparavant, prier en sa faveur.
Il incombe aussi aux ahmadis d’avertir leurs élus politiques ainsi que les coupables quant à la dangerosité de ces actions. Ils doivent aussi leur montrer l’aspect sublime du caractère de leur Prophète (s.a.w) tout en étant un exemple pratique de ses préceptes. Les musulmans en général doivent se consacrer davantage au Daroud, voilà comment réagir positivement. Il serait ô combien futile pour les musulmans de saccager les avoirs de leur peuple, de tuer leurs concitoyens, ou de participer dans des émeutes, contraignant ainsi la police à leur tirer dessus.
La grande majorité d’honnêtes gens en Occident ont exprimé leur dégoût pour ce film. Les leaders, quant à eux le condamnent, pour soutenir les auteurs dans le même souffle. La loi sur la liberté d’expression n’a pas été édictée par Dieu et les lois de l’homme sont imparfaites. Il est a regretté qu’aucune loi au monde, même pas dans les chartes des Nations-Unies, n’interdit l’outrage des sentiments religieux d’autrui ou le fait de railler les leaders religieux ; autant d’actions susceptibles de mettre à mal la paix mondiale, d’engendrer des vagues de haine et de creuser davantage le fossé entre nations.
L’ONU est en train d’échouer. La loi de Dieu, quant à elle, interdit aux musulmans de tourner en ridicule les idoles des autres peuples et ce afin de préserver la paix. Ce précepte sublime, enseigné par le truchement du Saint Prophète Muhammad (s.a.w), vise à renforcer les liens entre les hommes.
Les ahmadis quant à eux sont toujours prêts à tout donner pour servir l’humanité. L’année dernière la djama’at Ahmadiyya des Etats-Unis avait recueilli près de 12 000 bouteilles de sang pour le peuple américain. Ainsi nous offrons notre sang dans un effort de sauver des vies. Mais en soutenant les actes de gens vils et haineux, d’autres ne cessent de saigner nos cœurs.
Nous désavouons haut et fort la violence de certains musulmans. Saccager les biens d’autrui, tuer des innocents et des diplomates, sont des actions inadmissibles. De même ridiculiser un prophète innocent de Dieu et pousser loin ces infamies sont des péchés gravissimes.
Dans la foulée de ce film odieux, un journal français a récidivé en publiant de nouveau de viles caricatures du Saint Prophète Muhammad (s.a.w). Pour ces gens-là le monde est une fin en soit ; ils ignorent qu’il sera aussi la cause de leur destruction.
Des états musulmans – à qui Dieu a accordé de nombreuses ressources naturelles – font aussi partie des Nations Unies. Le Saint Coran est sensé servir de guide à leurs dirigeants : pourquoi ne présentent-ils pas ses enseignements sublimes au monde ? Pourquoi, au sein des Nations Unies, ne soutiennent-ils pas un acte interdisant à tout citoyen des pays membres d’outrager les sentiments religieux d’autrui ? Ces provocations sont commises au nom de la liberté d’expression depuis fort longtemps ; mais malheureusement les états islamiques n’ont entrepris aucun effort concerté et conséquent pour endiguer cette vague. Certes cet acte restera lettre morte, à l’instar des autres résolutions de l’ONU, mais son existence sera reconnue. Pourquoi l’Organisation de la coopération islamique ne sauvegarde-t-elle pas la dignité des musulmans dans le monde ? Les chefs d’états des pays musulmans qu’un seul objectif : assouvir leurs convoitises, la foi n’a pour eux aucune valeur.
L’Islam est la deuxième religion du monde en termes d’adhérents ; si ses fidèles mettaient en pratique les préceptes de Dieu, leur influence serait telle que personne n’oserait commettre pareille infamie. Il y a des musulmans partout ; ils se comptent par millions dans tous les états européens. S’ils votent pour ceux qui œuvrent en faveur de la tolérance religieuse et qui condamnent ouvertement ces offenses, la société leur emboitera le pas. Mais, malheureusement, au lieu d’agir en ce sens, les autres musulmans s’acharnent contre la djama’at Ahmadiyya et soutiennent ses ennemis.
L’état moral de ceux à l’initiative de ce film ainsi que les acteurs est peu reluisant. Selon les informations un certain Nakoula Basseley Nakoula, copte d’origine égyptienne, a confirmé être le responsable de la production du film. Il a un casier judicaire et a été condamné à 21 mois de prison en 2010 pour escroquerie bancaire. Le directeur du film réalise, quant à lui, des films pornographiques et les acteurs concernés y ont figurés. Ceci est l’état moral de ceux qui osent s’attaquer au noble Prophète de Dieu. Et parmi les sponsors l’on trouve le pasteur Jones, qui avait brûlé publiquement un exemplaire du Coran pour se faire de la publicité.
Les médias ont condamné à la fois ce film vulgaire ainsi que la réaction violente de certains musulmans ; mais ils doivent se demander qui a fait le premier pas. En tout cas l’extrémisme n’est pas la réponse à ce genre de provocation.
Au cours de l’histoire d’aucuns avaient outragé le Saint Prophète Muhammad (s.a.w) plus d’une fois. Et dans sa réaction celui-ci a toujours fait preuve de patience et de tolérance. On clame que la liberté d’expression n’existe pas en l’Islam en citant l’exemple des pays musulmans. Ces derniers sont les seuls fautifs s’ils ne respectent pas les enseignements de l’Islam.
Une fois, de retour de Hunain, quelques bédouins harcelèrent à tel point le Saint Prophète Muhammad (s.a.w) qu’ils l’obligèrent à trouver refuge tout près d’un arbre épineux et son manteau s’y accrocha. Le Prophète (s.a.w) s’arrêta et leur demanda de lui retourner son manteau, tout en ajoutant que s’il avait autant de chameaux que d’arbres qui les entouraient, il leur aurait tout donné et qu’ils n’auraient pas trouvé en lui trace d’avarice, de mensonge ou de lâcheté.
Selon une autre tradition un jour un bédouin tira si fort sur le manteau aux rebords rugueux que portait le Prophète (s.a.w) que cela laissa des traces sur son cou. Le bédouin demanda au Saint Prophète Muhammad (s.a.w) de charger ses deux chameaux d’orge et de dattes. Le Saint Prophète Muhammad (s.a.w) répliqua que [toutes] ces richesses appartiennent à Allah et qu’il était son serviteur ; il dit aussi au bédouin qu’il serait l’objet de ses représailles en raison du tort qu’il lui avait causé. Le bédouin répondit qu’il n’en serait pas ainsi car le Prophète (s.a.w.) ne répondait jamais à la méchanceté par la méchanceté ; sa réponse fit sourire le Saint Prophète Muhammad (s.a.w) qui accepta ses demandes. C’est ainsi qu’il traitait ses amis et ses ennemis.
Dans le film on allègue que ce fut Waraqa bin Nawfal, cousin du Hadrat Khadidja qui était l’auteur du Coran en entier. Ceci démontre l’ignorance de ces pourfendeurs de l’Islam. Waraqa bin Nawfal décéda peu de temps après la proclamation du Saint Prophète Muhammad (s.a.w) et quant aux païens ils objectaient toujours à ce que pourquoi le Coran était révélé en morceaux. De surcroit, [dans leurs recherches] les orientalistes ont toujours cherché à savoir si telle sourate était de la Mecque ou de Médine, [ce qui explique que le Coran n’a jamais été écrit d’un seul trait].
Le Saint Prophète Muhammad (s.a.w) respectait à tel point les sensibilités religieuses des autres qu’il dit un jour à un de ses compagnons de ne pas proclamer sa supériorité sur Moïse afin de ne pas blesser les sentiments d’un juif.
Une autre calomnie est que le Saint Prophète Muhammad (s.a.w), que Dieu nous en préserve, avait un désir immodéré pour les femmes, d’où ses nombreux mariages. Dieu avait connaissance de ces diffamations et Il fit naître des incidents pour fournir des répliques. Asma Bint Nauman était considérée comme la plus belle femme à l’époque du Saint Prophète Muhammad (s.a.w). Sur le souhait de son père, le Prophète (s.a.w.) accepta de se marier avec elle. Quand le Prophète (s.a.w.) vint la voir, elle lui dit : « Je me réfugie auprès de Dieu contre vous. » Le Prophète (s.a.w.) répondit : « Vous avez cherché refuge auprès d’un très grand sanctuaire » et il demanda à un de ses compagnons de la ramener chez sa famille. Les parents de la jeune femme, qui étaient très heureux de ce mariage, se mirent en colère contre elle. [Quelqu’un qui ne cherche que la compagnie des femmes se serait-il comporté comme le Saint Prophète Muhammad (s.a.w) ?] Le Messie Promis (a.s) explique aussi que si le Saint Prophète Muhammad (s.a.w) ne s’était pas marié et qu’il n’avait pas eu d’enfants il n’aurait pu servir de modèle pour les hommes.
On a aussi colportées maintes calomnies à propos de l’âge de Hadrat Aïcha (r.a.), des allégations que seuls des pervers peuvent inventer ; ils l’ont fait dans le passé et ils continueront à le faire. Dieu a décrété qu’Il remplira l’Enfer de ces personnes, en raison de Son sens de l’honneur pour ses bien-aimés. S’ils ne renoncent pas, son châtiment sera très sévère.
Aujourd’hui des catastrophes naturelles frappent partout dans le monde ; la crise économique n’en finit pas, le réchauffement climatique menace d’engloutir des pays entiers ; autant de raisons de s’inquiéter et de ce rapprocher de Dieu au lieu de se vautrer dans des vulgarités. L’Imam de l’époque affirme que si ses paroles ne sont pas prises en considération la destruction sera terrible.
Il déclare : « Sachez que Dieu m’a informé à propos des tremblements de terre. Suite à mes prophéties il y a eu des séismes en Amérique et en Europe ; il y aura d’autres qui vont frapper l’Asie, des cataclysmes qui seront à l’image de l’Apocalypse. La mort sera partout, des rivières de sang vont couler. Animaux et oiseaux ne seront pas à l’abri de la mort. La destruction qui va frapper le monde sera inouïe. La plupart de ces régions seront si sévèrement touchées que l’on croirait qu’elles n’ont jamais été habitées. D’autres cataclysmes encore plus épouvantables frapperont du ciel et sur terre ; et toute personne intelligente comprendra que ces faits sortent de l’ordinaire et elles n’en trouveront aucune mention dans aucun livre de philosophie ou d’astronomie. Le désarroi frappera les cœurs, l’on en sera complètement abasourdi. Certains seront sauvés, d’autres détruits.
Ce jour est proche, je le vois de mes yeux : le monde témoignera d’une scène de l’Apocalypse. Il n’aura pas que des tremblements de terre, d’autres cataclysmes effroyables frapperont, certains venant du ciel et certains de la terre. Tout cela parce que l’homme a abandonné le culte de son Seigneur. Et parce qu’il a consacré tout son cœur et tous ses efforts à l’acquisition de ce monde. Si je n’étais pas venu certains de ces malheurs auraient été repoussés jusqu’à plus tard. Avec ma venue, Dieu a décidé de manifester Sa colère, une intention qu’Il a maintenu secret depuis fort longtemps. Tout comme Il déclare : « Et Nous ne châtions jamais avant d’avoir envoyé un messager. » (Chapitre 17, verset 16)
Ceux qui se repentiront se retrouveront à l’abri, miséricorde sera faite à ceux qui craindront Dieu avant la venue de ces calamités. Croyez-vous que vous serez à l’abri de ces séismes ? Croyez-vous que vous serez à l’abri grâce à vos subterfuges ? Non. Ce sera le jour de la fin des œuvres de l’homme. Ne croyez pas que l’Amérique ou d’autres contrées ont été frappées et que vous êtes à l’abri. Je vois quant à moi que vous serez frappés de malheurs plus terribles. Ô Europe tu n’es pas à l’abri ! Ô Asie toi non plus tu n’es pas à l’abri ! Ô habitants des îles aucun faux dieu ne vous viendra en aide. Je vois des villes en ruines, je vois des maisons vidées de leurs habitants. Dieu l’Unique fut silencieux pendant longtemps et on a commis des atrocités devant Ses yeux sans qu’Il se manifeste. Mais maintenant Il montrera Son visage en frappant les cœurs d’effroi.
Celui qui a des oreilles pour écouter qu’il sache que ce temps n’est pas loin. Je me suis évertué à réunir tout le monde sous la protection de Dieu. Mais il est essentiel que les décrets [divins] s’accomplissent. Ce sera bientôt le tour de ce pays (note de l’éditeur : le sous-continent indien) ; vous verrez des scènes de l’époque de Noé ; vos yeux témoigneront les événements que vécurent la terre de Lot. Mais Dieu est lent à manifester Sa colère, repentez-vous afin qu’Il vous fasse miséricorde. Celui qui abandonne Dieu est un insecte et non pas un être humain. Et celui qui ne Le craint pas est mort et non vivant. » (Ruhani Khazain Volume 22, Haqiqatul Wahi, page 267 à 269)
A la fin de son sermon Sa Sainteté le Calife a évoqué le martyre de deux jeunes ahmadis de Karachi. Naweed Ahmad, âgé de 22 ans, se trouvait devant sa maison en compagnie de deux amis quand deux inconnus leur ont tiré dessus avec des kalachnikovs. Touché de deux balles Naweed Ahmad a rendu l’âme lors de son transfert à l’hôpital. Toutes ses connaissances évoquent sa gentillesse et son sens de l’obéissance. Il voulait poursuivre ses études mais n’avait pas pu le faire par manque de moyens. Il s’était aussi souvent porté volontaire au sein de la Khuddam-Ul-Ahmadiyya. A Karachi, les ennemis de l’Ahmadiyya commettent dorénavant des assassinats ciblés.
Mohammad Ahmad Siddiqui, quant à lui, est tombé en martyr le lendemain, soit le 15 septembre 2012. Il sortait de son magasin en compagnie de son beau-frère lorsque deux hommes leur ont tiré dessus. Touché au cœur il est mort sur le coup. Son compagnon quant à lui a reçu cinq balles ; il est toujours en hôpital. Le martyr avait 23 ans et son Nikah avait eu lieu une semaine auparavant. Il était non seulement un beau jeune homme mais avait aussi un très bon caractère. Le 7 septembre 2012 il avait envoyé des SMS à ses amis en disant que la situation à Karachi est très critique pour les ahmadis et leur a demandé de prier pour lui si jamais s’il tombait en martyr. Des proches non-ahmadis ont dit à sa mère que cette tragédie était le résultat de leur conversion à l’Ahmadiyya. La mère du défunt de répliquer qu’elle était prête à sacrifier ses huit autres fils pour la cause de l’Ahmadiyya. Qu’Allah exalte le statut de ces martyrs et qu’Il accorde patience et persévérance aux membres des familles endeuillées.
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