Sa Sainteté le Calife a prononcé son sermon du 13 juillet 2012 à la mosquée Bait-ul-Islam, à Toronto au Canada. Une semaine après la Jalsa Salana, il évoque généralement les points saillants de cette rencontre ainsi que la gratitude due à Allah. En effet, les djama’at des Etats-Unis et du Canada avaient organisé leurs Jalsa Salana à une semaine d’intervalle : ainsi le Calife s’est adressé directement aux ahmadis de ces deux pays et a pu jauger leur état moral et spirituel en les rencontrant personnellement. Ceci lui a permis de mieux cerner leurs problèmes et de leur présenter les solutions adéquates.
Le Calife a aussi rencontré des dignitaires et leur a présenté [le message] de l’Ahmadiyya. Par la grâce de Dieu dans ces deux pays les jeunes ahmadis ont accompli un travail remarquable en élargissant leur réseau de contacts.
De prime abord, dit Sa Sainteté, tous les remerciements sont dus à Allah, qui a permis aux ahmadis d’organiser ces deux rencontres, dont le seul objectif reste la purification l’âme. Tout changement positif apporté doit faire partie intégrante de la vie d’un ahmadi et cela doit le pousser à prouver sa reconnaissance envers Dieu. Ce faisant il méritera davantage de faveurs, comme le promet le Coran :
لَئِنْ شَكَرْتُمْ لَأَزِيدَنَّكُمْ
« …si vous êtes reconnaissants, Je vous accorderai sûrement encore plus de grâces… » (Le Saint Coran, chapitre 14, verset 8)
La plus grande faveur octroyée à un ahmadi est celle d’avoir pu accepter l’Imam de l’époque, celui qui est venu indiquer les voies de la réforme et celles de la vertu. Un ahmadi doit aussi éviter toute forme d’ingratitude, car ceci n’apportera rien si ce n’est la colère de Dieu. Celui-ci a permis à de nombreux ahmadis de s’établir dans ces pays et sans nul doute leur situation économique est bien meilleure ; c’est là une bénédiction de l’Ahmadiyya. Ils sont ingrats ceux qui, une fois établis ici grâce à la communauté, la critiquent par la suite et se détournent d’elle. La djama’at ne se soucient guère de ceux-là ; bien au contraire ils lui ont rendu un grand service en s’écartant d’elle.
Tout ahmadi rendra grâce à Dieu en reconnaissant le but de sa création, en s’efforçant de se purifier et en suivant l’exemple du Saint Prophète Muhammad (s.a.w). Avant de se coucher celui-ci énumérait les faveurs que Dieu lui avait accordées au cours de la journée et Le remerciait. Quand ses pieds étaient enflés en raison des longues heures de prières on lui demanda la raison de tels efforts, sur quoi il répondit : « Ne dois-je pas être un serviteur imbu de gratitude envers Dieu ? »
Le Saint Prophète Muhammad (s.a.w) ne se contentait pas de prouver sa reconnaissance uniquement lorsqu’il recevait des faveurs de Dieu ; mais il le faisait aussi afin de d’écarter tout malheur. Il passait chaque moment de sa vie dans cet état : un exemple que doit suivre tout musulman ahmadi afin de mériter encore plus de faveurs. Dieu ne quémande pas la reconnaissance de l’homme ; c’est ce dernier qui en tire tout bénéfice, comme l’affirme le verset :
وَمَنْ يَشْكُرْ فَإِنَّمَا يَشْكُرُ لِنَفْسِهِ وَمَنْ كَفَرَ فَإِنَّ اللَّهَ غَنِيٌّ حَمِيدٌ
« …et quiconque est reconnaissant, est seulement reconnaissant pour le bien de sa propre âme. Et quiconque est ingrat, alors, assurément Allāh Se suffit à Lui-Même, et est Digne de louange. » (Le Saint Coran, chapitre 31, verset 12)
Le croyant doit, dans son quotidien, chercher tous les moyens pour prouver sa gratitude envers Dieu. Il doit l’exprimer verbalement, en louant Dieu et il doit aussi le faire par ses actions et son corps tout entier.
Allah exprime Son appréciation à l’égard du croyant en l’octroyant d’immenses faveurs. Ce dernier quant à lui doit faire preuve d’une grande humilité tout en exprimant son amour à l’égard de Son créateur. Il doit être conscient que toute faveur, tout savoir et toute grâce vient de Sa part. Il exprimera aussi sa gratitude envers Dieu en utilisant à bon escient les faveurs qu’Il lui a octroyées.
De nombreuses personnes ont informé le Calife qu’elles ont tiré grand plaisir de la Jalsa Salana et que celle-ci fut porteuse de bénédictions. Il en sera ainsi quand tout ahmadi se tournera vers Dieu et se consacrera davantage à Son adoration. Il doit faire une liste des bonnes œuvres à accomplir et une autre des péchés à éviter ; il ne doit pas utiliser à mauvais escient les faveurs divines.
Il se trouve aux États-Unis des ahmadis à qui Dieu a accordé d’immenses richesses et qui contribuent dans les fonds de la communauté avec une grande générosité ; qu’Allah bénisse leurs biens et leurs personnes, qu’Il fasse aussi qu’ils soient toujours reconnaissants envers Lui. Néanmoins les sacrifices financiers ne sont pas le seul moyen pour prouver sa gratitude : on doit aussi exceller dans l’ibadah.
Le niveau des sacrifices financiers des ahmadis du Canada est aussi important, quoiqu’il reste des lacunes par rapport aux Salat. Mais que l’on soit aux États-Unis, au Canada ou ailleurs dans le monde, la purification de l’âme, se soumettre à l’autorité du Saint Coran, respecter les 10 conditions du serment d’allégeance sont des moyens pour prouver sa reconnaissance envers Dieu. Il incombe aussi à tout chef de famille de voir jusqu’à quel point la gratitude existe au sein de leur foyer. Si l’époux n’assume pas ses responsabilités envers son épouse et ses enfants, il ne sera point reconnaissant envers Dieu. Il en est de même pour la femme.
Sa Sainteté le Calife remercie Dieu pour avoir accordé au Messie Promis (a.s) une djama’at dont les membres sont fidèles au Calife. Le Messie Promis (a.s) avait lui aussi exprimé son agréable surprise face à la loyauté de ses suivants, une loyauté qui perdure jusqu’à présent. Il ne faut point laisser mourir ces sentiments et transmettre cela de génération en génération.
Sa Sainteté le Calife a prononcé son sermon du 13 juillet 2012 à la mosquée Bait-ul-Islam, à Toronto au Canada. Une semaine après la Jalsa Salana, il évoque généralement les points saillants de cette rencontre ainsi que la gratitude due à Allah. En effet, les djama’at des Etats-Unis et du Canada avaient organisé leurs Jalsa Salana à une semaine d’intervalle : ainsi le Calife s’est adressé directement aux ahmadis de ces deux pays et a pu jauger leur état moral et spirituel en les rencontrant personnellement. Ceci lui a permis de mieux cerner leurs problèmes et de leur présenter les solutions adéquates.
Le Calife a aussi rencontré des dignitaires et leur a présenté [le message] de l’Ahmadiyya. Par la grâce de Dieu dans ces deux pays les jeunes ahmadis ont accompli un travail remarquable en élargissant leur réseau de contacts.
De prime abord, dit Sa Sainteté, tous les remerciements sont dus à Allah, qui a permis aux ahmadis d’organiser ces deux rencontres, dont le seul objectif reste la purification l’âme. Tout changement positif apporté doit faire partie intégrante de la vie d’un ahmadi et cela doit le pousser à prouver sa reconnaissance envers Dieu. Ce faisant il méritera davantage de faveurs, comme le promet le Coran :
لَئِنْ شَكَرْتُمْ لَأَزِيدَنَّكُمْ
« …si vous êtes reconnaissants, Je vous accorderai sûrement encore plus de grâces… » (Le Saint Coran, chapitre 14, verset 8)
La plus grande faveur octroyée à un ahmadi est celle d’avoir pu accepter l’Imam de l’époque, celui qui est venu indiquer les voies de la réforme et celles de la vertu. Un ahmadi doit aussi éviter toute forme d’ingratitude, car ceci n’apportera rien si ce n’est la colère de Dieu. Celui-ci a permis à de nombreux ahmadis de s’établir dans ces pays et sans nul doute leur situation économique est bien meilleure ; c’est là une bénédiction de l’Ahmadiyya. Ils sont ingrats ceux qui, une fois établis ici grâce à la communauté, la critiquent par la suite et se détournent d’elle. La djama’at ne se soucient guère de ceux-là ; bien au contraire ils lui ont rendu un grand service en s’écartant d’elle.
Tout ahmadi rendra grâce à Dieu en reconnaissant le but de sa création, en s’efforçant de se purifier et en suivant l’exemple du Saint Prophète Muhammad (s.a.w). Avant de se coucher celui-ci énumérait les faveurs que Dieu lui avait accordées au cours de la journée et Le remerciait. Quand ses pieds étaient enflés en raison des longues heures de prières on lui demanda la raison de tels efforts, sur quoi il répondit : « Ne dois-je pas être un serviteur imbu de gratitude envers Dieu ? »
Le Saint Prophète Muhammad (s.a.w) ne se contentait pas de prouver sa reconnaissance uniquement lorsqu’il recevait des faveurs de Dieu ; mais il le faisait aussi afin de d’écarter tout malheur. Il passait chaque moment de sa vie dans cet état : un exemple que doit suivre tout musulman ahmadi afin de mériter encore plus de faveurs. Dieu ne quémande pas la reconnaissance de l’homme ; c’est ce dernier qui en tire tout bénéfice, comme l’affirme le verset :
وَمَنْ يَشْكُرْ فَإِنَّمَا يَشْكُرُ لِنَفْسِهِ وَمَنْ كَفَرَ فَإِنَّ اللَّهَ غَنِيٌّ حَمِيدٌ
« …et quiconque est reconnaissant, est seulement reconnaissant pour le bien de sa propre âme. Et quiconque est ingrat, alors, assurément Allāh Se suffit à Lui-Même, et est Digne de louange. » (Le Saint Coran, chapitre 31, verset 12)
Le croyant doit, dans son quotidien, chercher tous les moyens pour prouver sa gratitude envers Dieu. Il doit l’exprimer verbalement, en louant Dieu et il doit aussi le faire par ses actions et son corps tout entier.
Allah exprime Son appréciation à l’égard du croyant en l’octroyant d’immenses faveurs. Ce dernier quant à lui doit faire preuve d’une grande humilité tout en exprimant son amour à l’égard de Son créateur. Il doit être conscient que toute faveur, tout savoir et toute grâce vient de Sa part. Il exprimera aussi sa gratitude envers Dieu en utilisant à bon escient les faveurs qu’Il lui a octroyées.
De nombreuses personnes ont informé le Calife qu’elles ont tiré grand plaisir de la Jalsa Salana et que celle-ci fut porteuse de bénédictions. Il en sera ainsi quand tout ahmadi se tournera vers Dieu et se consacrera davantage à Son adoration. Il doit faire une liste des bonnes œuvres à accomplir et une autre des péchés à éviter ; il ne doit pas utiliser à mauvais escient les faveurs divines.
Il se trouve aux États-Unis des ahmadis à qui Dieu a accordé d’immenses richesses et qui contribuent dans les fonds de la communauté avec une grande générosité ; qu’Allah bénisse leurs biens et leurs personnes, qu’Il fasse aussi qu’ils soient toujours reconnaissants envers Lui. Néanmoins les sacrifices financiers ne sont pas le seul moyen pour prouver sa gratitude : on doit aussi exceller dans l’ibadah.
Le niveau des sacrifices financiers des ahmadis du Canada est aussi important, quoiqu’il reste des lacunes par rapport aux Salat. Mais que l’on soit aux États-Unis, au Canada ou ailleurs dans le monde, la purification de l’âme, se soumettre à l’autorité du Saint Coran, respecter les 10 conditions du serment d’allégeance sont des moyens pour prouver sa reconnaissance envers Dieu. Il incombe aussi à tout chef de famille de voir jusqu’à quel point la gratitude existe au sein de leur foyer. Si l’époux n’assume pas ses responsabilités envers son épouse et ses enfants, il ne sera point reconnaissant envers Dieu. Il en est de même pour la femme.
Sa Sainteté le Calife remercie Dieu pour avoir accordé au Messie Promis (a.s) une djama’at dont les membres sont fidèles au Calife. Le Messie Promis (a.s) avait lui aussi exprimé son agréable surprise face à la loyauté de ses suivants, une loyauté qui perdure jusqu’à présent. Il ne faut point laisser mourir ces sentiments et transmettre cela de génération en génération.
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